Incarner la diplomatie féministe et l’approche jeunesses actrices : enjeux et recommandations pour la PFUE
Chaque État membre de l’UE assure, par rotation, la présidence du Conseil de l’Union européenne pendant six mois. Depuis le 1er janvier et jusqu’au 30 juin 2022, la France présidera le Conseil de l’UE, avec un programme placé sous le triptyque « relance puissance appartenance »
Depuis 2019, la France a adopté une diplomatie Féministe, engagement réitéré dans nouvelle loi sur le développement solidaire (LOP-DSLIM) promulguée le 4 août 2021, hormis quelques mesures en lien avec la politique extérieure de l’UE , le programme officiel ne fait pas de la promotion du genre une priorité, notamment au sein de la politique d’aide au développement de l’UE. En revanche, la France reconnait prioritaire les enjeux liés aux jeunesses, la présidente de la Commission européenne, Madame Von der Leyen a par ailleurs indiqué vouloir faire de 2022 « l’année de la jeunesse européenne » néanmoins les priorités de la France ne concernent presqu’exclusivement les politiques internes de l’UE, à l’exception du volontariat.
Pour que sa diplomatie soit véritablement féministe, la France doit incarner cette ambition lors de sa présidence du Conseil, et peut encore porter une série de mesures fortes. La valorisation des jeunesses doit également se refléter dans la politique extérieure de l’UE, et la France a un rôle majeur à jouer pour impulser une prise en compte transversale des jeunesses actrices.
Le présent document de positionnement élaboré par la commission Genre et développement et la commission Jeunesses et solidarité internationale propose une série de mesures pour que la France porte haut et fort les enjeux de genre et de jeunesses actrices dans l’agenda européen.
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