Deux ans après la COP21, quels défis à l’échelle internationale ?
Alors que s’ouvrent les négociations de l’ONU sur le climat, les ONG appellent les gouvernements à passer à la vitesse supérieure pour relever le défi de l’urgence climatique.
Deux ans après la COP21, la COP23 doit semer les graines d’une amplification indispensable des efforts climatiques dès 2018 et au-delà. Elle doit être un moment pivot pour tous les acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques, en particulier les États. Le climat n’attend pas. Les 196 pays réunis à Bonn devront démontrer qu’ils sont prêts à mettre en œuvre des politiques de transition écologique bien plus ambitieuses sans attendre 2020 s’ils ne veulent pas réduire à peau de chagrin la possibilité de limiter le réchauffement global à 1,5°C d’ici à la fin du siècle. Face à la multiplication des impacts, les pays riches et en particulier la France, doivent prendre la mesure des enjeux et aider les pays les plus pauvres à mener le combat contre le dérèglement climatique. Quelles sont donc les attentes des ONG sur ces sujet ? Pour celles-ci, il s’agit de rectifier le tir au plus vite en relevant les efforts dès 2018, ne pas rater le coche de la transition écologique en Europe, aider les pays en premières lignes des impacts des changements climatiques, prendre des engagements financiers à la hauteur des enjeux, promouvoir une transition agricole socialement juste et respectueuse de nos ressources et enfin mettre fin aux soutiens aux projets fossiles à l’international.