Note de plaidoyer|Diplomatie féministe : pour une APD genre à la hauteur des enjeux
Les femmes et les filles sont encore largement surreprésentées dans la population mondiale n’accédant pas à la scolarité primaire et secondaire, vivant sous le seuil de pauvreté et occupant des emplois informels peu ou non rémunérés. Les impacts des crises ne sont jamais neutres en termes d’inégalités femmes-hommes, et celle de la covid-19 ne fait pas exception. Les femmes et les filles sont d’autant plus vulnérables face aux conséquences de la pandémie : les violences sexistes et sexuelles ont dramatiquement augmenté, l’accès aux droits sexuels et reproductifs a été de plus en plus limité et ONU Femmes prévoit une exacerbation des inégalités économiques déjà existantes1. L’aide publique au développement (APD) doit prendre en compte ces inégalités structurelles aggravées par la crise et répondre aux obstacles spécifiques auxquels font face les femmes et les filles.
Cette note est proposée par la commission Genre et développement de Coordination SUD.
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