En deux semaines, ce sont 449 projets que les ONG françaises ont proposé en réponse à cet appel, dénotant la grande vitalité d’un secteur prêt à agir avec ses organisations partenaires partout dans le monde.

Ces projets proposent des interventions sur un total de 75 pays, dont une grande majorité en Afrique. Ils pourraient tous être mis en œuvre dans un délai inférieur à 3 mois ; la moitié dès maintenant. Avec des objectifs de court et de moyen termes, ces projets entendent répondre à la crise du Covid-19 dans ses multiples dimensions sanitaires, mais aussi économiques, sociales ou encore environnementales et dans des domaines d’action aussi variés que l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, l’appui aux activités économiques, l’éducation, la nutrition ou encore l’aide alimentaire, l’enfance ou la formation.

Si l’OCDE projette en 2020 une baisse du PIB dans la plupart des pays, une première depuis 25 ans, les Nations unies estiment que près de 30 millions de personnes en plus pourraient tomber dans la pauvreté et que le nombre de personnes en totale insécurité alimentaire pourrait augmenter significativement. Ainsi, au moment où la crise sanitaire s’accroît dans tous les pays du Sud, entraînant de graves conséquences économiques et sociales et tandis que la France et l’Union européenne discutent de leur programmation budgétaire respective, les ONG en appellent à la mobilisation du gouvernement français. Il faut renforcer le soutien à l’aide internationale comme une composante clé pour une relance solidaire et résiliente, et aux propositions d’action des associations françaises et de leurs partenaires sur le terrain.