Étude « Argent et associations de solidarité internationale 2006-2011 » – Coordination SUD/MAE/AFD
Résultats de l’enquête sur les ressources et dépenses des associations de solidarité internationale de 2006 à 2011
(note : la version de l’étude qui couvre la période 2012-2016 est accessible)
L’étude « Argent et associations de solidarité internationale 2006-2011 » a été conduite par Ritimo en 2013 et 2014 et a été finalisée en avril 2015, sous la responsabilité d’un comité de pilotage composé de représentants du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, de l’Agence française de développement et de Coordination SUD. Elle présente les ressources et dépenses d’un panel de 64 associations de solidarité internationale.
L’objectif de cette enquête était de donner une suite à la série d’études sur l’argent et les associations de solidarité internationale publiées par la Commission Coopération développement depuis les années 1980, dont la dernière, portant sur les exercices 2004 et 2005, avait été publiée en 2008.
L’étude atteste du dynamisme et de l’efficience du secteur qui poursuit une diversification des métiers de ses organisations et un élargissement de leur spectre d’action. Même si l’Afrique Subsaharienne reste la zone d’intervention privilégiée des ONG, elles renforcent également leurs actions en Asie. Autre évolution majeure, la prise en compte par de plus en plus d’ONG du continuum entre urgence, réhabilitation et développement, par des approches plurisectorielles.
Si l’on observe en détail la structuration des financements, la part des ressources provenant de la générosité du public n’a que très légèrement baissé au cours de la période. De même, un effort de diversification du secteur peut être noté qui se traduit par une part croissante des sources de financements émanant d’entreprises ou fondations, etc. Le poids des fonds publics en général demeure en dessous des 50 % du budget des ASI. Dans ce volume, les fonds européens et internationaux représentent la majeure partie des ressources des ASI. La part des fonds publics français demeure pour sa part très faible (17 %).
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