Rapport|Pour une participation inclusive et effective des OSC au partenariat UA-UERapport final des Journées Sociétés civiles africaines et européennes 2022
Les 6 & 7 mai 2022, pour la première fois, 90 organisations des sociétés civiles africaines et européennes et 150 de leurs représentantes et représentantes se réunissaient à Paris sous la coupole de l’espace Niemeyer.
Organisées par Coordination SUD, avec le soutien de Forus international et de Concord Europe, ces Journées Sociétés Civiles Africaines et Européennes ont été tout autant un espace de rencontres, un forum de partage qu’un lieu de dialogue en vue d’un partenariat réellement renouvelé entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) et entre leurs sociétés civiles.
Au cours de ces deux jours, ont été auscultés, discutés ou encore débattus les maillages noués, au niveau tant local, régional que national, entre les deux continents autour des enjeux géopolitiques, de climat et de biodiversité, d’agriculture et d’alimentation, aux échelles locales, nationales et régionales.
Résultats – Des propositions concrètes pour nouer des relations renouvelées et réellement inclusives avec les pouvoirs publics nationaux, européens et africains permettant de mieux tisser et ancrer les solidarités entre les deux continents et leurs sociétés, propositions aujourd’hui en cours de déclinaison au niveau de l’Union européenne, reprises en Suède (?) et bientôt discutées en France.
Ce rapport traduit l’esprit de ces travaux et leurs résultats pour poser les bases d’un partenariat véritablement équitable et solidaire entre l’UA et l’UE devant être fondé sur une gouvernance ouverte et inclusive aux sociétés civiles et doté d’un programme ambitieux et de moyens nécessaires, notamment pour atteindre les objectifs de développement durable. Ce rapport donne aussi à voir et lire les dynamiques partenariales en cours entre sociétés civiles européennes
Les propositions nées de ces deux journées se structurent autour de trois points principaux :
– La volonté de mettre en place, au sein du partenariat UA-UE, un dialogue structuré et inclusif entre, d’une part, les OSC elles-mêmes et, d’autre part, entre OSC et décideurs et décideuses politiques, afin de favoriser la production de savoirs communs et leur prise en compte.
– Le besoin de repenser les formes et les parties prenantes du dialogue politique, dans le but de favoriser la représentation des pluralités et l’expression des diversités constitutives des sociétés civiles africaines et européennes.
– La nécessité d’améliorer la cohérence des politiques publiques afin de garantir que celles mises en œuvre contribuent pleinement à l’atteinte des objectifs de développement durable, ainsi qu’à l’existence de sociétés civiles plurielles et dynamiques.
Le tout pour, enfin, changer le (de) paradigme pour structurer rapports et relations entre sociétés en vue d’un monde plus égalitaire.