Aller plus loin
- Construire un environnement légal et institutionnel favorable à la solidarité internationale+
- Défense et promotion des OSC
- Exiger des financements ambitieux pour le développement
- Faire vivre les engagements de la France en matière de développement durable
- Lutter contre les changements climatiques pour limiter le réchauffement à + 1,5°C+
- Lutter contre les inégalités fondées sur le genre dans le développement
- Peser sur les politiques de développement de l'Union européenne+
- Pour des jeunesses actrices de la solidarité internationale, ici et là-bas
- Promouvoir le droit à la santé pour tous+
- Promouvoir une approche positive des migrations
- Répondre aux besoins humanitaires
- Soutenir l’agriculture familiale et paysanne+
- Les Accords de partenariat économique UE - pays ACP
- Accords de Partenariat Economique en Afrique de l'Ouest
- Quelles politiques publiques de soutien des agricultures familiales?
- Accaparement des terres
- Une PAC solidaire avec le Sud
- Transition vers l'agro-écologie
- Accès à l'eau agricole
- Régularisation des marchés et volatilité des prix
Lutter contre les inégalités fondées sur le genre dans le développement
À travers le monde, la répartition des rôles, des responsabilités, et des activités entre femmes et hommes, ainsi que l’accès et le contrôle des ressources, sont autant de sources d’inégalités. Ces inégalités limitent la liberté des femmes, des adolescentes, et des filles à jouir pleinement de leurs droits dans les sphères politiques, économiques et sociales. Les multiples crises mondiales compromettent la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). De plus, les femmes, les filles, et les minorités de genre subissent un impact disproportionné de ces crises, qui révèlent les inégalités structurelles fondées sur le genre, mais aussi liées à l’âge, l’origine, le handicap, etc. Ces crises exacerbent les discriminations, intensifient les violences, et augmentent les risques de violation de leurs droits. Par ailleurs, d’importants reculs des droits des femmes sont observés à travers le monde, y compris dans les pays occidentaux. Dans son rapport publié en septembre 2022, l’ONU estime qu’il faudrait près de 300 ans pour parvenir à l’égalité de genre. Pourtant, les femmes sont également porteuses de solutions face à ces bouleversements, contribuant à renforcer la résilience des communautés face aux crises, notamment climatiques et alimentaires.
L’approche genre dans le secteur de la solidarité internationale
L’approche genre repose sur l’analyse et la remise en question des processus et rapports fondés sur l’assignation de rôles socialement construits. Elle promeut l’égalité formelle et réelle des droits, un partage équitable des ressources et des responsabilités entre femmes et hommes, ainsi qu’un développement humain plus inclusif et durable pour tous. Cette approche vise à rendre visibles les inégalités en soulignant les mécanismes discriminatoires, afin qu’ils soient directement pris en compte dans les politiques, programmes et projets. En s’adressant à la fois aux individus et aux institutions, elle cherche à sensibiliser et à changer les mentalités pour imaginer des relations plus équitables, tant dans la vie quotidienne que dans les sphères économiques, sociales et politiques.
Des politiques étrangères féministes ?
Ces dernières années, plusieurs pays ont annoncé l’adoption d’une politique étrangère féministe. Il y a près de 10 ans, la Suède a ouvert la voie, et plus récemment, d’autres pays se sont engagés dans cette direction (Canada, France, Mexique, Allemagne, etc.). L’intégration des questions de genre dans la politique étrangère de la France s’est faite progressivement. Le premier document d’orientation sur le genre du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a posé les premiers jalons dès 2007, document renouvelé en 2013. Dans sa dernière stratégie internationale dédiée à l’égalité femmes-hommes (2018-2022), la France affirme sa volonté de transversaliser le genre dans l’ensemble de ses actions, tant dans son volet interne (renforcement d’une culture institutionnelle égalitaire au sein du ministère) que dans son volet externe.
C’est en mars 2019 que la diplomatie française s’est officiellement revendiquée féministe, bien que cette notion ne soit pas encore clairement définie.
COORDINATION SUD SE MOBILISE POUR :
- Promouvoir l’intégration du genre dans les politiques de solidarité internationale de la France et de l’UE, notamment dans les financements de l’aide publique au développement et pour l’accès aux financements des organisations féministes locales.
- Faciliter les échanges de pratiques et d’expériences des ONG françaises.
- Sensibiliser le milieu des organisations de solidarité internationale françaises à l’approche genre.
Découvrez les publications de Coordination SUD relatives au genre
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Pour un financement européen des organisations féministes